Le gel hydroalcoolique détruit la protection de la peau
Le gel hydroalcoolique contient 70 % d’alcool, un degré requis pour tuer efficacement les microbes. Dès lors, à ce pourcentage, le produit détruit toutes les classes de bactéries, qu’elles soient pathogènes ou non. C’est à ce niveau que le gel protège, mais il ravage le microbiome destiné à vous mettre hors des attaques des agressions des microbes venant de l’extérieur.
En effet, la peau est enveloppée de champignons et des bactéries qui constituent un environnement de sécurité contre la pollution, les UVs et l’évaporation. La flore de la bactérie commensale au niveau de la main protège contre l’envahissement des bactéries pathogènes. Elle joue un rôle capital pour la production des cytokines pour contrer les attaques des microbes pathogènes.
Il faut ajouter que l’alcool produit un effet de dessèchement qui agit négativement sur le film hydrolipidique de la peau, ce qui expose les mains et les rend vulnérables. Il est aussi important de signaler que l’abus du gel hydroalcoolique entraînerait l’antibiorésistance au niveau de la peau. Pour finir, une utilisation intensive de cette solution peut être à la base d’irritation de la main. Le risque d’allergie est alors très élevé pour manque de modération dans l’usage.
Lorsque la peau est fragilisée par l’alcool, plus elle s’expose aux rayons solaires et plus le risque de brûlure est très grand. Dans le cas spécifique des gels qui contiennent des huiles essentielles et du parfum, l’utilisateur peut voir apparaître des taches brunes d’hyperpigmentation au niveau de sa main.
Le gel hydroalcoolique agit sur le système hormonal
Il existe des gels qui contiennent des éléments dits triclosan et triclocarban. En effet, ces derniers sont des antimicrobiens. Cependant les études ont montré qu’ils sont des perturbateurs endocriniens et principalement dangereux pour les hormones. Ce sont en réalité des molécules hautement toxiques pour l’environnement et l’être humain. En effet, elles agissent négativement sur la reproduction humaine et animale. Les implications négatives touchent aussi le développement sur le plan de l’être. En effet, par son effet perturbateur hormonal, le gel participe à l’apparition du cancer des seins et provoque une malformation des spermatozoïdes, ce qui peut empêcher l’évolution normale du fœtus.
L’exposition régulière à ces molécules augmente l’emprise des allergènes. Il est donc clair que l’usage à outrance du gel contribue à affaiblir les antibiotiques et à la modification de l’ensemble de l’environnement des microbes de l’organisme. En définitive, les deux molécules présentes dans le gel déséquilibrent le système hormonal.
Les risques potentiels chez les enfants
Les enfants âgés de moins de cinq ans sont les plus vulnérables. Ils sont près de 90 % à être victimes des conséquences néfastes du gel hydroalcoolique. En effet, ils ont ingéré le liquide à base de l’alcool. Il faut noter cependant que même les enfants âgés de 6 à 12 ans en abusent volontairement dans l’ignorance totale de ses effets dangereux. Du coup, ils sont victimes de la grippe. Même si les cas graves d’intoxication sont rares, les effets indésirables sont potentiellement les troubles de l’équilibre acido-basique et les pauses respiratoires. En résumé les enfants sont plus exposés et méritent un suivi pour éviter le pire.
Le risque très élevé du gel hydroalcoolique contenant bisphénol A
Le bisphénol A se trouve dans certains gels hydroalcooliques, or ce produit est extrêmement toxique pour la santé. Il est responsable des risques reprotoxiques et neurotoxiques. Il est également un perturbateur endocrinien. Les caractéristiques d’effets de nuisance de cette substance font qu’il est recommandé de s’informer sur la composition de tout gel avant de procéder à l’achat.
Le produit a des conséquences particulièrement indésirables sur les femmes allaitantes ou enceintes. Les risques cancérogènes sont constatés suite à l’utilisation régulière de la solution hydroalcoolique faite à base de cette molécule. En outre, elle attaque le système neuronal des enfants de moins de 3 ans.